Le Centre présente la première rétrospective en Suisse et la plus importante exposition monographique de l’artiste américaine Edy Ferguson à ce jour. Plus d’une centaine d’œuvres sont réunies à Genève dans une installation qui tient de l’oeuvre d’art totale («Gesamtkunstwerk») et montre à quel point le travail de l’artiste a anticipé nombre de débats aujourd’hui au cœur de la création artistique.

Dans sa pratique artistique, Edy Ferguson multiplie les média – installation sonore et vidéo, dessin, peinture, sculpture et photographie, performance – et les références – empruntées à l’iconographie cinématographique, à la musique rock ou à l’esprit punk, en particulier aux années 1960 -1970. Chaque œuvre est ainsi la combinaison de références multiples qui convergent et interagissent dans l’exposition et engendre un véritable tissu de valeurs et de sens. L’exposition est conçue comme une « Gesamtkunstwerk », œuvre d’art totale, donnant ainsi à lire toute la complexité et la syntaxe organique de l’œuvre d’Edy Ferguson.

En invoquant les cultures « riches » et « pauvres », Edy Ferguson interroge nos émotions face à la création, le pouvoir libérateur des images et de la musique et la façon dont nos différents points de vue sur la réalité se contredisent.

A l’origine du projet – dont une première version a été présentée au Musée Benaki d’Athènes au début de l’été (Selected Works 1993 – Present, du 1er juin au 29 juillet 2012) – est la conviction du commissaire, Paolo Colombo, qu’Edy Ferguson a anticipé dans son travail nombre de débats en cours aujourd’hui à propos de la création artistique.
L’artiste s’intéresse notamment à la présence réelle et participative de l’œuvre d’art : comment éviter l’inutilité d’un produit mort sur un marché qui tourne malgré lui? comment une œuvre d’art peut-elle prendre vie et occuper l’espace de la réalité?

Edy Ferguson est née au États-Unis. Elle vit et travaille aujourd’hui entre New York, Londres et Athènes. Après une formation en peinture et sculpture à la Washington University de St. Louis, elle part pour New York où elle travaille dans le cinéma et pour des clips vidéo. Elle reprend ensuite ses études pour un master au Hunter College (Film et Installation vidéo, peinture). Elle a exposé à New York, San Francisco, au Venezuela, en France et en Autriche. Récemment, elle a été exposée au Musée Benaki et au Onassis Cultural Centre à Athènes. Parmi les nombreux prix et bourses qui lui ont été décernés, figurent aussi bien des distinctions de grandes institutions de l’art contemporain comme le P.S.1 à New York, qu’un MTV Music Award pour le clip vidéo de la chanson «Jeremy» du groupe Pearl Jam en 1993.

Une proposition de Paolo Colombo
En partenariat avec Pernod Ricard Swiss et Le Courrier.
En collaboration avec Benaki Museum, Athènes et Athens Festival.

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The Center presents the first retrospective in Switzerland and the most important monographic exhibition of the American artist Edy Ferguson to date. More than a hundred works are brought together in Geneva in an installation which amounts to a total work of art (“Gesamtkunstwerk”) and shows to what extent the artist's work anticipated a number of debates today in the heart of artistic creation. In his artistic practice, Edy Ferguson multiplies the media – sound and video installation, drawing, painting, sculpture and photography, performance – and references – borrowed from cinematographic iconography, rock music or the punk spirit, in particular in the 1960s and 1970s. Each work is thus the combination of multiple references which converge and interact in the exhibition and generate a real web of values ​​and meaning. The exhibition is designed as a “Gesamtkunstwerk”, a total work of art, thus revealing all the complexity and organic syntax of Edy Ferguson’s work.

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By invoking “rich” and “poor” cultures, Edy Ferguson questions our emotions towards creation, the liberating power of images and music and the way in which our different points of view on reality contradict each other.

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At the origin of the project – a first version of which was presented at the Benaki Museum in Athens at the beginning of the summer (Selected Works 1993 – Present, from June 1 to July 29, 2012) – is the conviction of the curator, Paolo Colombo , that Edy Ferguson anticipated in his work many of the debates underway today about artistic creation. The artist is particularly interested in the real and participatory presence of the work of art: how can we avoid the uselessness of a dead product on a market that operates in spite of itself? how can a work of art come to life and occupy the space of reality?

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Edy Ferguson was born in the United States. She now lives and works between New York, London and Athens. After training in painting and sculpture at Washington University in St. Louis, she left for New York where she worked in cinema and for video clips. She then resumed her studies for a master's degree at Hunter College (Film and Video Installation, painting). She has exhibited in New York, San Francisco, Venezuela, France and Austria. Recently, it was exhibited at the Benaki Museum and the Onassis Cultural Center in Athens. Among the numerous prizes and grants awarded to him, there are distinctions from major contemporary art institutions such as P.S.1 in New York, as well as an MTV Music Award for the video clip for the song “Jeremy” from group Pearl Jam in 1993. A proposal from Paolo Colombo In partnership with Pernod Ricard Swiss and Le Courrier. In collaboration with Benaki Museum, Athens and Athens Festival.